baillements

des relents de cendards et de latrines

Mercredi 6 janvier 2010 à 7:05

de loin, je fixe le type allongé de tout son long sur les marches d'escalier qui descendent vers le lac gelé. je le guette. longtemps. dans mon dos, ça parle de pissenlits et de capuccino à cinquante centimes. « pas de doute il est mort », me dit un gars en s'approchant. puis il rit. sans savoir pourquoi, je ne ris pas, et affirme avec sérieux que les morts ne respirent pas.
il est resté comme un pic, à côté de moi, à regarder le râle glacé de notre macchabée. c'est bizarre, mais ça m'a rendue un peu triste.
Par castor le Mercredi 6 janvier 2010 à 15:34
barre-toi d'ici, on veut plus de toi, va écrire un roman.
Par castor le Mercredi 6 janvier 2010 à 15:42
rebelle.
Par castor le Mercredi 6 janvier 2010 à 15:45
représente B 2 O
Par castor le Mercredi 6 janvier 2010 à 15:54
ouais en mode 9-2 izi tavu (yeah yeah)
Par castor le Mercredi 6 janvier 2010 à 16:04
Soit.
Par Y.Nos.Extendemos le Jeudi 7 janvier 2010 à 8:55
Je suis d'accord avec Castor. ça fait un moment que je lis par ici, et ouais, je suis d'accord.
Par Eteins-celle le Jeudi 7 janvier 2010 à 16:04
moi je suis pas d'accord, j'opte pour le blog ET le roman, à la rigueur. Mais le blog, par petites tranches, c'est bien.
Par sojuicy-tangerines le Samedi 9 janvier 2010 à 12:30
titre exquis, texte tout autant
 

chambre à gaz









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